Qu’il soit de courte ou de longue durée, l’absentéisme touche toutes les entreprises, et plus ou moins tous les secteurs d’activité. Une préoccupation majeure, qui n’est peut-être pas du fait seul de la COVID-19.
Bien avant le début de la pandémie, les chiffres parlaient déjà d’eux même :
En 2019, le nombre de jours moyens d’absence des salariés Français était déjà en moyenne de 18.7 jours soit un taux de 5.11% pour 6.57% en 2020. Un taux qui a augmenté de 17% depuis 2014.
Qui sont les salariés concernés ? Pourquoi ces absences ? Comment inverser la tendance ?
Si les femmes entre 30 et 49 ans sont les plus touchées par l’absentéisme c’est notamment du fait de la prise en compte du congé maternité dans le mode de calcul.
L’évolution de la société fait également apparaître de nouveaux motifs :
Au podium des secteurs professionnels les plus touchés actuellement : la santé, le transport et le commerce.
Il y a encore quelques années, le BTP faisait partie de ces milieux où l’absentéisme était roi. Grâce à un travail de fond sur la prévention des risques professionnels et la mise en place d’actions favorisant une meilleure qualité de vie au travail les chiffres se sont inversés.
Dans l’industrie également, des actions ont été mises en place, notamment dans l’automobile.
Un simple entretien de ré-accueil ne suffit plus, il faut innover. L’objectif : permettre au salarié de retrouver pleinement sa place après une longue d’absence.
Pour cela, il est essentiel d’accompagner le manager pour qu’il soit à l’aise dans sa communication avec le collaborateur de retour, mais également, avec les équipes en place :
Adaptation du poste de travail, mise en place d’un temps partiel thérapeutique progressif permettant d’évaluer la montée en charge du collaborateur, planification des absences pour soin. Une organisation qui bénéficie à toute l’équipe.
Quelques conseils
Bien sûr, associer l’équipe est primordial : existe-t-il des appréhensions de la part de l’équipe ? Le contact a-t-il été gardé ?